S’attaquer au modèle… pas cap !
Il y a des noms, des projets, des images qui nous paraissent tellement puissants que nous n’osons pas nous y frotter : la puissance du modèle et cette rengaine « je ne suis pas capable de faire mieux de toute façon, il a déjà atteint un tel niveau que je ne peux pas rivaliser ». Oui, peut être… et ce n’est peut être aussi qu’une manière de voir les choses. Et si nous posions plutôt le sujet sur comment s’appuyer sur cette excellence, sur ce modèle, le transcender pour aller plus loin, ou dans d’autres horizons ? Nos modèles peuvent parfois nous enfermer, s’y attaquer serait ce un manque d’humilité de notre part, une défiance particulière ou un appui à notre propre création et notre capacité d’innovation ?
C’est la question que je me suis posée en écoutant les « reworks » réalisés par Max Richter avec les 4 saisons de Vivaldi (Recomposed) ou ceux de Vikingur Gustavsson avec Bach. Ces travaux sont superbes et viennent porter un autre regard sur des oeuvres emblématiques, les emmenant sur un territoire contemporain. Ils ont osé et ont bien fait.
Et vous, à quoi auriez vous envie de vous frotter ?