La littérature managériale est plutôt prolifique sur le portrait du leader d’aujourd’hui. Humble, courageux, facilitateur, découvreur de talents, visionnaire, centré, sensible, agile, capable de décider, inspirant, éthique, irréprochable, animé par du sens , emphatique, juste, capable de se remettre en cause, conscient de ses failles, réaliste, créatif, authentique, bienveillant … Tout ça pour une seule femme (sortons un peu des stéréotypes :+) ) ? non, tous concernés. Peut on attendre cela d’une seule personne ? Peut être, mais certainement pas seule dans l’organisation à porter ces attributs.

Seul leader ou tous leaders ? oui, nous pouvons imaginer que chacun puisse être leader dans les périmètres qui lui sont propres. Nous sommes tous en mesure de faire des choix responsables dans nos vies personnelles et professionelles, d’avancer dans notre vie d’Homme, de faire grandir d’autres personnes, de porter de l’intérêt et de la curiosité à ce que nous ne connaissons pas, de remettre en cause ce que nous avons fait, d’être admiré par d’autres, de ressentir nos faiblesses… Oui, en tant que leader de nos vies nous faisons le va et vient entre ce qui nous anime de l’intérieur et ce que nous pouvons animer à l’extérieur. Peut être que la question n’est pas d’aller chercher le leader mais de développer en nous notre propre fibre de leader .

Clin d’oeil : Andy Warhol a peint Mao en 1973. Bien évidemment il s’agissait d’une regard questionnant et critique de notre monde, entre idéologie et société de consommation. Dans quelle mesure le leader porte ce qui l’anime dans l’environnement qu’il anime ? (un prochain clin d’oeil à venir !)

Photo : Andy Warhol – Mao – 1973 – photo Saatchi Gallery