
Submergé ou cramé – Stop !
Les cas de burnout sont malheureusement trop nombreux autour de nous. Ils sont le reflet d’une manière contemporaine de vivre notre rapport au travail, d’exprimer avec une intensité parfois inconsciente notre propre engagement, notre manière d’entrer en relation avec nous même et avec les autres, notre manière de vivre l’organisation dans laquelle nous nous trouvons, d’aborder notre rapport à la performance, de conforter parfois certaines croyances et bien évidemment de questionner notre rapport au temps…. Bref, une belle complexité avec tous ces paramètres non exhaustifs.
Ce sujet pose notamment la question de notre capacité à poser des limites et aborder notre relation au travail sous l’angle d’une démarche qui soit écologique pour soi : celle de la prise en compte de ses propres ressources et de l’adéquation entre ce qui est faisable pour moi en ce moment, ce que je souhaite faire avec les capacités qui sont les miennes et ce, dans mon contexte actuel.
Notre corps est un excellent baromètre. Il sait ressentir et répondre à tout cela. Notre capacité de résilience est réelle. Avant d’aller trop loin, encore faut il prendre le temps de l’écouter et de l’intégrer dans notre processus de décision et de mise en action. Nous avons tous nos propres limites et aussi nos propres envies. Découvrons les, acceptons les et abordons notre rapport au travail en fonction. Bien évidemment cela n’est pas facile, les contraintes sont parfois nombreuses et la prise de recul peut être difficile. Aborder le travail aujourd’hui, c’est être capable à la fois de vivre dans le temps et le rythme de notre environnement et aussi de prendre le temps d’écouter ce qui constitue notre propre rythme. Le travail est source d’épanouissement si nous faisons en sorte de préserver cette capacité à le vivre comme tel. Portons y attention … Bill Viola nous le rappelle si bien.
Pour en savoir plus sur Bill Viola : http://www.billviola.com
Photo – Bill Viola, The Crossing, 1996, video/sound
© Bill Viola